Shrek bientôt de retour en salle ?
© DreamWorks SKG, DR
Vous pensiez ne plus jamais revoir l'ogre vert et sa petite famille sur grand écran ? Détrompez-vous ! Six ans après la sortie de Shrek 4, il était une fin, quatrième volet de la saga d'animation à succès, Dreamworks pourrait prochainement ressortir son héros du placard pour lui offrir une nouvelle aventure en salle.
La récente acquisition de Dreamworks animation par NBC Universal, une filiale de ComCast, pour la modique somme de 3,8 milliards de dollars semble sur le point de porter ses fruits. La firme envisagerait en effet de redonner vie à Shrek et ses acolytes pour un cinquième long-métrage si l'on en croit le Hollywood Reporter. Chris Meledandri, producteur exécutif d'Illumination Entertainment - le studio des Minions, travaille ainsi en étroite collaboration avec Steve Burke, le big boss de NBC Universal, sur le projet. Ce dernier commente d'ailleurs : "(Chris) nous aide à trouver comment réssusciter Shrek en reprenant des éléments des franchises Dreamworks pour y ajouter de la valeur en créant de nouvelles franchises".
Si la nouvelle ne nous étonne plus vraiment à l'heure des suites, reboots, remakes et autres spin-off en tout genre, difficile toutefois de vraiment se réjouir à l'idée de voir Shrek, Fiona, L'âne et l'irrésistible Potté reprendre une cinquième fois du service sans craindre d'assister au "film de trop". Mais les presque 3 milliards de dollars cumulés au box-office par les quatre premiers opus de la franchise ont forcément de quoi faire miroiter la possibilité de quelques succès supplémentaires aux repreneurs de Dreamworks. Pour le moment, aucune précision n'a été donnée quant à la forme que prendrait cette renaissance, mais les possibilités ne manquent pas, tant sur le petit que sur le grand écran.
Rappelons au passage que l'idée avait déjà été évoquée il y a deux ans par Jeffrey Katzenberg, le big boss de Dreamworks, qui assurait : "Je pense que vous pouvez être confiants sur le fait que nous aurons un nouveau chapitre dans la saga Shrek. Nous ne sommes pas finis, et plus important, lui non plus."
publié le 16 juin, Pauline Julien
