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Secrets de tournage : Jane Got a Gun

Jane Got a Gun

© Mars Distribution, DR

Sorti ce mercredi en salles après une pré-production plus que chaotique, Jane Got a Gun met en scène une Natalie Portman en quête de vengeance aux côtés de son ancien amour incarné par Joel Edgerton. Retour sur trois secrets de tournage de ce western féministe de longue haleine.

# Ceux qui ont suivi les péripéties du long-métrage le savent : avant que Gavin O'Connor ne reprenne le flambeau, c'est Lynne Ramsay (We Need to Talk about Kevin) qui avait été engagée comme réalisatrice. Mais cette dernière ne s'étant pas présentée sur le plateau le premier jour du tournage, le film a dû se chercher un remplaçant de toute urgence. La production, qui n'a pas franchement apprécié la plaisanterie, a porté l'affaire devant la justice, réclamant à la cinéaste le remboursement des 500.000 dollars qui lui avaient été versés, ainsi que des dommages et intérêts. En plus d'avoir abandonné le projet sans prévenir, Lynne Ramsay se serait en effet montrée "violente envers des membres de l'équipe artistique et technique", se présentant "de façon répétée sous l'influence de l'alcool" et se montrant "incapable de respecter un vrai protocole de sécurité concernant l'usage d'armes sur le plateau".

# Contrairement à ce que l'on peut voir dans de nombreux westerns, le chef décorateur Tim Grimes a refusé de mettre des tonneaux dans le film, élément qu'il estime dépourvu de réalisme et trop associé à l'imaginaire Disney. En guise de remplacement, on trouve ainsi des caisses et autres objets empilés ici et là dans les villes, mais pas de tonneau !

# Si côté atmosphère, Gavin O'Connor ne cache pas s'être inspiré de classiques tels que Il était une fois dans l'Ouest de Sergio Leone pour Jane Got a Gun, il a en revanche fait en sorte de se distinguer des westerns de John Ford en filmant des décors usés et poussiéreux, loin de la beauté des images caractéristique du maître.

publié le 30 janvier, Pauline Julien

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