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Secrets de tournage : Chocolat

Chocolat

© 2015 Mandarin Cinéma - Gaumont / Julian Torres, DR

Sorti ce mercredi sur grand écran, Chocolat de Roschdy Zem nous offre l'un des plus beaux duos d'acteurs de ce début d'année en faisant d'Omar Sy et de James Thiérrée un couple de clowns irrésistible. L'occasion de vous dévoiler trois secrets de tournage du long-métrage.

# Les producteurs Éric et Nicolas Altmayer ont découvert totalement par hasard l'existence du clown Chocolat grâce à un article publié dans L'Express en 2009 parlant d'une conférence sur le théâtre durant laquelle était évoqué l'artiste. Le duo s'est aussitôt intéressé à son histoire et a rapidement envisagé d'en faire un film mais a dû remettre le projet à plus tard, estimant qu'aucun acteur noir n'était suffisamment célèbre à l'époque pour incarner Chocolat.

# Pour l'esthétique de Chocolat, Roschy Zem s'est notammant inspiré de films comme La Môme et Barry Lyndon. En revanche, pour définir les couleurs de son long-métrage, le cinéaste a davantage puisé ses idées dans des tableaux. Il raconte : "On a conçu la lumière en fonction des costumes, les costumes en fonction des décors, les tenues des hommes en tenant compte de celles des femmes ; et celles des personnages principaux en fonction de celles des figurants".

# Pour Roschdy Zem, tourner les scènes de cirque a été l'un de ses plus gros défis. Le cinéaste a néanmoins tenu à s'entourer d'un expert en la matière : James Thiérrée, le petit-fils de Charlie Chaplin, à la fois acteur, mime, acrobate, musicien ou encore chorégraphe. "Il me semblait évident de lui confier l'élaboration des numéros", explique Roschdy Zem. "Qui mieux que lui pouvait les chorégraphier ? Je lui ai donné carte blanche, tout en lui demandant d'injecter des touches de modernité. Une fois sur le tournage, j'ai encouragé Omar et lui à se sentir libre dans leurs déplacements : "Si vous vous amusez, on s'amusera". Ma responsabilité étant ensuite d'en tirer le meilleur. Au montage, je me suis retrouvé avec un problème de riche. Car les numéros sont drôles, inventifs. Mais sur les dix minutes que durent chaque prestation je ne pouvais en conserver que deux ou trois. Le cinéma, ce n'est pas de la captation. J'avais envie de tout garder et c'est impossible".

publié le 6 février, Pauline Julien

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