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Rendez-vous le mois prochain... High-Rise

Tom Hiddleston est la tête d'affiche du nouveau film de Ben Wheatley

© The Jokers / Le Pacte, DR

Chaque semaine, un rendez-vous est fixé avec l'un des films événements du mois prochain. Place donc à High-Rise, le nouveau film de Ben Wheatley.

1975. Le Dr Robert Laing, en quête d'anonymat, emménage près de Londres dans un nouvel appartement d'une tour à peine achevée; mais il va vite découvrir que ses voisins, obsédés par une étrange rivalité, n'ont pas l'intention de le laisser en paix... Bientôt, il se prend à leur jeu. Et alors qu'il se démène pour faire respecter sa position sociale; ses bonnes manières et sa santé mentale commencent à se détériorer en même temps que l'immeuble : les éclairages et l'ascenseur ne fonctionnent plus mais la fête continue! L'alcool est devenu la première monnaie d'échange et le sexe la panacée. Ce n'est que bien plus tard que le Dr Laing, assis sur son balcon en train de faire rôtir le chien de l'architecte du 40ème étage, se sent enfin chez lui.

Enfin, Tom Hiddleston tient le haut de l'affiche d'un long-métrage ! On l'a vu donner du fil à retordre à son frère dans Thor et Avengers, partager la vedette avec Jessica Chastain dans Crimson Peak et s'aimer avec une Tilda Swinton trop rayonnante dans Only Lovers Left Alive. Mais avec High-Rise, l'acteur britannique tient enfin son projet ambitieux porté à bout de bras. Bien évidemment, ce ne serait le cas qu'à condition que Ben Weathley offre à son personnage toute la place et la complexité suffisantes pour le considérer comme la vraie star de ce film qui compte tout de même des acteurs tels que Jeremy Irons, Luke Evans et l'excellente Elizabeth Moss dans ses rangs.

Mais High-Rise est-il digne d'intérêt ? Avec sa charte graphique dystopique et son histoire pour le moins originale, on a envie de le comparer à n'importe quelle saga SF sortie ces dernières années, mais son petit côté rétro est un plus que l'on ne négligera certainement pas. En parlant de son scénario, il rappellera certainement aux fans de séries la très récente fiction française Trepalium par l'aspect de séparation entre les classes, cette fois-ci non pas symbolisée par un mur, mais par des étages que l'on comprend sans subtilité être relatifs à l'ascenseur social.

Inspiré d'un roman du célèbre J. G. Ballard dont Spielberg et Cronenberg ont également proposé des adaptations de ses livres, High-Rise devrait viser très haut auprès du public avec un très beau casting, un synopsis intrigant et une photographie à tomber. Pour découvrir ce film, rendez-vous dans les salles obscures le 6 avril prochain.

publié le 6 mars, Hawoly Ba

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