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Pourquoi George A. Romero est-il le maître de l'horreur ?

Ce 16 juillet 2017, George A. Romero s'est éteint à Toronto à l'âge de 77 ans, après un court combat contre un cancer du poumon. Alors que le monde du cinéma est endeuillé par sa perte, revenons sur sa carrière et sur la façon dont il maîtrisait l'art du film d'horreur.

C'est sur les chapeaux de roue que la carrière du cinéaste a débuté en 1968 avec le chef-d'oeuvre culte "La Nuit des Morts Vivants", son film le plus célèbre. Tourné pour le minuscule budget de 114 000 dollars, ce long-métrage lança le genre du film de morts-vivants, dont George A. Romero restera à jamais le maître incontesté. Deux suites virent le jour, des années plus tard : "Zombie" en 1978 et "Le Jour des morts-vivants" en 1985. Avec cette trilogie, et quelques autres de ses productions, le réalisateur donna un coup de fouet au cinéma d'horreur, qu'il aida grandement à moderniser.

De la politique cachée sous l'hémoglobine ?

Mais ce qui fit le sel des films de Romero, c'est qu'ils n'étaient pas simplement des films d'horreur. En effet, le cinéaste utilisait le genre de l'épouvante pour critiquer la société américaine. Le racisme, la consommation à outrance, la surmédiatisation sont autant de sujets qu'il a abordés grâce à ses morts-vivants.

Jusqu'au bout de sa carrière, celui à qui ses amis Stephen King et Guillermo del Toro ont déjà rendu hommage sur Twitter a traité des zombies. De 2005 à 2009, il avait ainsi réalisé une nouvelle trilogie du genre constituée de "Land of the Dead (le territoire des morts)", "Diary of the Dead - Chronique des morts vivants" et "Survival of the Dead".

publié le 17 juillet, Marine de Guilhermier

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