Actus cinéma

Michel Blanc : "Jean-Claude Dusse me collera toujours à la peau"

Michel Blanc avant la conférence de presse de

© Lefevre Sylvain, Abaca

"Quand te reverrai-je, pays merveilleux ? Où ceux qui s'aiment, vivent à deux." Impossible d'oublier ce doux refrain chantonné par Jean-Claude Dusse dans "Les Bronzés font du ski", personnage emblématique de la filmographie de Michel Blanc qu'il a incarné à trois reprises. Un rôle que l'acteur est d'ailleurs loin de renier.

Actuellement en pleine promotion du dernier long-métrage de Pascal Chaumeil, "Un Petit boulot", Michel Blanc s'est confié dans les colonnes de Gala à propos du rôle qui l'a révélé au grand public à la fin des années 1970. Et lorsque la journaliste s'inquiète de savoir s'il subit encore "l'étiquette Bronzé", l'acteur de répondre sans hésiter : "Je ne la subis pas ! Jean-Claude Dusse est évidem­ment un rôle qui me collera toujours à la peau. Et si je le regret­tais, ce serait bien ingrat de ma part ! Sans lui, je ne serais sans doute pas là à vous parler."

S'il ne regrette donc pas le moins du monde sa participation à la trilogie des Bronzés, Michel Blanc se réjouit néanmoins d'avoir pu passer à autre chose. "Le fait de vieillir m'a aidé à chan­ger de rôle", assure ainsi celui qui a depuis été récompensé d'un Prix d'interprétation à Cannes en 1986 pour "Tenue de soirée" ou encore d'un César du meilleur acteur dans un second rôle en 2012 pour "L'Exercice de l'État".

L'heure de la reconnaissance

Et si pour beaucoup, il restera toujours un peu Jean-Claude Dusse, cet attachant looser qui se rêve en irrésistible Don Juan, Michel Blanc a ensuite su se bâtir une jolie carrière en variant les registres. Des choix judicieux qui lui ont permis d'obtenir une véritable reconnaissance en tant qu'acteur, tant de la part des professionnels que des spectateurs.

Il raconte ainsi : "Depuis plusieurs années main­te­nant, j'ai tenu des rôles variés, dans des registres diffé­rents. Les gens dans la rue ne me parlent plus unique­ment de Dusse. J'ai pu me dire 'marre des Bron­zés' avant Cannes 1986. Et puis j'ai reçu le prix d'in­ter­pré­ta­tion pour Tenue de Soirée. Après, même mon boucher m'a dit : 'au fond, vous êtes un acteur hein, on ne pensait pas !'"

publié le 31 août, Pauline Julien

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