Mel Gibson sur ses propos antisémites : "J'étais soûl, en colère et arrêté"
© Piovanotto Marco, Abaca
Mel Gibson s'explique ! Dix ans après avoir été arrêté pour conduite en état d'ivresse et avoir proféré des propos antisémites, l'acteur revient sur cet épisode qui a fait de lui l'un des plus célèbres parias d'Hollywood.
Mel Gibson de retour ! Le mois prochain, "Tu ne tueras point" débarquera sur nos écrans de cinéma. Ce drame de guerre avec Andrew Garfield dans le rôle-titre est la première réalisation de l'Américain depuis "Apocalypto", sorti en 2007. Invité par Variety sur son podcacast "Playback" pour promouvoir le long-métrage, Gibson en a profité pour donner son point de vue sur son arrestation.
"C'était un malheureux incident. J'étais soûl, en colère et arrêté. J'ai été enregistré illégalement par un policier sans scrupules qui n'a jamais été poursuivi en justice pour ce crime. Et il l'a rendu public pour le profit (...). Ce n'est pas juste. Je suppose qu'étant moi, je ne suis pas autorisé à avoir une crise de nerf, jamais", a-t-il ainsi déclaré.
Ne plus remuer le passé
Mais ce qui énerve surtout Mel Gibson, c'est que cette histoire revienne régulièrement sur le tapis. Au cours du podcast, il a ainsi affirmé : "Dix ans ont passé. Je me sens bien. Je suis sobre et pour moi c'est un vague souvenir du passé. Mais d'autres m'en parlent encore, ce que je trouve assez agaçant parce que je ne comprends pas pourquoi après dix ans c'est encore un problème. Si j'étais réellement ce qu'ils disent que je suis, une sorte de hater, il y aurait des preuves d'action quelque part. Il n'y en a jamais eu."
Enfin, le réalisateur a assuré qu'il n'était pas une personne haineuse et que son comportement ce soir de 2006 était dû à une trop grosse consommation d'alcool : "Je n'ai jamais discriminé personne ou fait quelque chose qui supporte cette réputation. Et qu'un épisode à l'arrière d'une voiture de police après huit grands verres de tequila dicte tout le travail, le travail d'une vie, les croyances et tout ce que j'ai et que je maintiens pour ma vie est vraiment injuste."
publié le 28 octobre, Marine de Guilhermier
