Le prochain film de Christopher Nolan est un... court-métrage !
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C'est dans la plus grande discrétion que le réalisateur d'Interstellar a tourné les images de son prochain film : un court-métrage consacré aux Frères Quay.
Quel est le point commun entre les jumeaux américains Stephen et Timothy Quay, et le réalisateur britannique Christopher Nolan ? Tous trois regorgent d'inventivité. Tandis que les deux premiers ont fait du court-métrage en stop motion leur spécialité, le second a commencé par des films de niche (Memento, Insomnia) pour glisser vers le blockbuster intelligent, à l'instar de la trilogie du Chevalier noir.
On l'attendait dans un tout autre registre et pourtant, une fois de plus, Christopher Nolan parvient à nous surprendre. Le Britannique planche depuis quelques temps sur un court-métrage baptisé Quay, qui sera projeté à partir du 19 août et jusqu'au 25 août au Film Forum à New York, puis envahira ensuite le Cinefamily de Los Angeles en septembre et d'autres salles du continent.
Les projections seront accompagnées d'une rétrospective des courts-métrages en 35mm des frères en question, ainsi qu'une séance de questions-réponses entre les trois réalisateurs. L'occasion d'en apprendre davantage sur les frères Quay, tous deux âgés de 68 ans, et qui comptent une vingtaine de courts-métrages en stop-motion à leur actif, ainsi que deux longs-métrages baptisés Institut Benjamenta (1995) et L'Accordeur de tremblements de terre (2006). Les jumeaux, qui ont influencé dernièrement le cinéaste Mark Osborne pour son film d'animation Le Petit Prince, dans nos salles dès demain, ont également oeuvré dans la publicité, la musique ou encore la télévision.
Le contenu de ce troisième court-métrage signé Nolan, après Doodlebug en 1997 et Cinema 16 : European short films en 2006, n'a pas encore été dévoilé, mais il y a fort à parier que le cinéaste britannique, fervent défenseur du 35mm, devrait faire l'éloge de la pellicule dans ce documentaire, tout en se focalisant sur le processus de travail de la fratrie et leur style si singulier.
publié le 28 juillet, Marie Ponchel
