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Hugh Grant : "J'ai fait des films horribles"

Hugh Grant à l'avant-première de[ITALIC] Agents très spéciaux : Code UNCLE[/ITALIC] à New York, en août 2015

© Van Tine Dennis, Abaca

Demain sortira sur nos écrans Florence Foster Jenkins du Britannique Stephen Frears. Un film dont l'intrigue pourra vous sembler familière si vous avez vu Marguerite de Xavier Giannoli, qui s'inspirait lui aussi de la vie de cette héritière new-yorkaise se rêvant cantatrice d'opéra. Après Catherine Frot, c'est la grande Meryl Streep qui se glisse dans la peau de la chanteuse, tandis que son mari est incarné par Hugh Grant, malheureusement devenu trop rare au cinéma.

En pleine promotion du long-métrage, l'Anglais, connu pour ses rôles de gentlemen charmeurs dans de nombreuses comédies romantiques, a accordé une interview au Point Pop, au cours de laquelle il est revenu sur ses débuts dans l'industrie cinématographique. Il a également eu l'occasion de parler de sa campagne contre l'intrusion de la presse dans la vie privée, ou encore de son humeur négative. Mais il a surtout fait des déclarations fracassantes au sujet de sa carrière.

Grant a d'abord admis son aversion à se voir à l'écran : "Quand je me regarde à la télé, je déteste mes films. Je vois toutes les erreurs, je vois à quel point j'ai été mauvais dans une scène". Avant d'enchaîner avec deux phrases choc : "Il faut bien admettre que certains sont de purs navets. J'ai fait des films horribles". Il n'y a pas à dire, le comédien fait ici preuve d'une brutale honnêteté. En revanche, ne vous attendez pas à ce qu'il nomme des films car le monsieur est poli. "Je ne peux pas dire lesquels, sinon ceux qui les ont réalisés vont être blessés et devenir méchants. Ils vont m'envoyer des lettres et après je vais me sentir mal", assure-t-il.

D'autre part, si Hugh Grant n'aime pas se voir jouer c'est qu'il ne se trouve pas toujours bon. Il explique : "J'aime jouer quand je suis détendu. Je pense que je suis bon quand je suis décontracté. Le problème, c'est que j'ai des crises d'angoisse au moment crucial, quand la caméra se braque en gros plan. Tout ce qui était alors facile pour moi s'évanouit et je deviens tendu, transpirant. Là, je me dis que c'est dommage, car j'étais bien meilleur aux répétitions ou en plan large".

publié le 12 juillet, Marine de Guilhermier

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