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Halloween : le reboot en mauvaise posture

Halloween

© DR

Les fans de Michael Myers vont devoir faire preuve de patience. Le mythique tueur en série n'est en effet pas près de faire son grand retour à l'écran alors que le studio Dimension Films, qui planchait sur un reboot de la saga, vient de perdre les droits de la franchise horrifique, qu'il détenait pourtant depuis plus de 20 ans.

En juin dernier, Dimension Films et les frères Weinstein annonçaient fièrement la mise en chantier d'un nouveau volet de la saga Halloween. Intitulé Halloween Returns, cet énième long-métrage consacré au tueur masqué devait même entrer en tournage au mois de juillet, et voir Michael Myers s'échapper du couloir de la mort juste avant son exécution pour semer la terreur auprès d'un nouveau groupe de jeunes liés à son passé. Marcus Dunstan, l'un des scénaristes d'une autre franchise d'épouvante à succès, Saw, avait quant à lui peaufiné l'écriture du film avant de le diriger. Un projet dont on pouvait s'étonner de ne plus avoir de nouvelles depuis, et finalement avorté, comme nous le rapporte Bloody Disgusting, qui assure en effet que Dimension Films vient de perdre les droits de Halloween.

D'après The Wrap, qui confirme l'info, Miramax, qui chapeaute le tout, aurait été contraint de revendre les droits de la saga et souhaitait dès lors offrir une toute nouvelle vision de Michael Myers, rompant ainsi avec celle prévue par le reboot de Dimension Films. Le projet se cherche donc désormais un nouveau producteur, mais pas seulement, puisqu'il a également perdu Marcus Dunstan et Patrick Melton (son co-scénariste) dans la bataille. Notons néanmoins que Malek Akkad, producteur historique de la franchise depuis La Nuit des masques de John Carpenter, reste impliqué à la production, quelque soit l'avenir de la saga.

Pour le reste, il va sans doute falloir attendre un long moment avant de retrouver le terrifiant tueur en série dans les salles obscures, même si l'on imagine qu'une franchise comme Halloween ne restera pas bien longtemps orpheline.

publié le 31 décembre, Pauline Julien

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