Actus cinéma

Grave : le film d'horreur qui provoque des malaises à Toronto

Image issue du film d'horreur français

© Wild Bunch, DR

Il est parfois difficile de ne pas détourner le regard d'une scène particulièrement sanglante ou violente sur grand écran. "Grave" de Julia Ducournau semble être de ces films pour lesquels mieux vaut avoir le coeur bien accroché. Projeté à Toronto, le long-métrage a en effet provoqué une série de malaises dans la salle.

Le film avait déjà fait sensation en mai dernier sur la Croisette, où il était présenté à la Semaine de la Critique, mais c'est à l'occasion du Festival International du Film de Toronto qu'il s'est véritablement fait un nom. "Grave" de Julia Ducournau s'impose désormais, semble-t-il, comme LE film d'horreur le plus intriguant du paysage hexagonal. Largement applaudi à l'issue de sa projection dans le cadre de la sélection Midnight Madness, ce premier long-métrage a avant tout fait parler de lui pour avoir généré une vague d'évanouissements dans la salle. Tout un programme.

Une projection rythmée par les sirènes d'ambulance

Ryan Werner, qui gère le marketing du film pour le festival, a lui-même confirmé l'information au micro du Hollywood Reporter : une ambulance a bel et bien dû intervenir à plusieurs reprises auprès de spectateurs pour qui la dernière partie du long-métrage est visiblement "allée trop loin". L'homme précise d'ailleurs qu'il n'avait pas assité à une telle scène depuis la projection du polémique "Antichrist" de Lars Von Trier en 2009.

Un synopsis qui annonce la couleur

Porté par la jeune Garance Marillier, "Grave" raconte l'histoire de Justine, une adolescente vivant dans une famille de végétariens. Mais lorsqu'elle se retrouve contrainte de manger de la viande crue pour la première fois de sa vie lors d'une séance de bizutage de son école vétérinaire, Justine découvre sa vraie nature. Un synopsis qui semble donc pousser doucement son héroïne vers le cannibalisme, d'où, on imagine, quelques scènes particulièrement difficiles à supporter pour les âmes cinéphiles les plus sensibles. Le film est attendu chez nous pour le 15 mars prochain. Vous êtes prévenus.

publié le 15 septembre, Pauline Julien

Liens commerciaux