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Frantz : Pierre Niney a appris le violon et l'allemand pour le film

Pierre Niney dans une scène du drame de François Ozon,

© Mars Films, DR

Sorti ce mercredi sous un accueil critique très chaleureux, "Frantz" pourrait bien valoir à Pierre Niney une nouvelle nomination aux César en février prochain après sa consécration l'an dernier pour son interprétation d'"Yves Saint-Laurent". L'acteur s'est en tout cas particulièrement investi dans ce nouveau rôle, pour lequel il a dû apprendre la valse, le violon, et l'allemand.

En conférence de presse de "Frantz", Pierre Niney est ainsi revenu sur son expérience sous la direction de François Ozon. Son rôle d'Adrien, un jeune Français ayant survécu à la Première Guerre mondiale et venant se recueillir sur la tombe de son ami allemand, Frantz, lui a demandé un énorme travail de préparation. "Ça a pris beaucoup de temps, beaucoup de travail et de 'tapage' de tête contre les murs", se souvient-il.

Un travail en quête d'authenticité

L'ancien pensionnaire de la Comédie-Française a notamment dû se mettre à l'allemand pour l'occasion, une langue totalement inconnue pour lui jusqu'alors. Il explique : "C'était un des gros défi et challenge du film puisque je ne parlais pas un mot d'allemand avant ce film, vraiment pas du tout. En même temps ça me plaisait beaucoup parce que ça faisait partie de l'authenticité, de la véracité de ce projet là."

Pierre Niney se réjouit d'ailleurs de ne pas être dans "un film lisse" comme on en voit régulièrement dans le cinéma américain, où tous les personnages parlent anglais, quelque soit leur pays d'origine. Et pour parfaire son accent, l'acteur travaillait à partir d'enregistrements de ses dialogues dictés par Paula Beer, sa partenaire de jeu et véritable révélation du film.

Une formation de violoniste express

Mais le plus gros challenge auquel s'est confronté le comédien ne fut pas, en réalité, l'apprentissage de l'allemand ou de la valse, mais bien celui du violon. "C'était la chose la plus dure que j'avais à faire, à côté l'allemand c'était une vaste blague ! La synchronisation des mains, c'est dur. J'avais eu la chance de faire un peu de guitare donc j'ai senti que ça m'avait aidé un petit peu", raconte-t-il, finalement plutôt satisfait du résultat.

Pour découvrir les prouesses de Pierre Niney au violon et en langue allemande, rendez-vous dans les salles obscures dès ce mercredi avec "Frantz".

publié le 8 septembre, Pauline Julien

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