Et les films les plus piratés de l'année 2015 sont...
© Marvel 2015, DR
Chaque fin d'année est l'occasion de découvrir les films qui ont passionné les cinéphiles. Et le meilleur baromètre en la matière est très certainement le volume du piratage. Si en 2014 Le Loup de Wall Street trônait en tête du classement, cette année c'est un autre blockbuster qui a été la cible du téléchargement illégal.
Le site Excipio a donc dressé la liste des dix films les plus téléchargés du 1er janvier au 25 décembre 2015. Avec un total de 46 762 310, Interstellar est donc le film le plus piraté de l'année. Il dépasse de très loin le film de Martin Scorsese avec Leonardo DiCaprio qui avait fini sur la plus haute marche du podium avec "seulement" 30 millions de téléchargements. Le peer-to-peer, ou le partage de fichiers entre internautes, connait donc un énorme bond puisque la part du piratage a augmenté de 55% d'une année à l'autre.
Le reste du classement est encore une fois composé des plus gros blockbusters sortis de 2015 puisqu'en seconde position, on retrouve Fast & Furious 7 avec plus de 44 millions de téléchargements, et à la troisième place, Avengers : L'ère d'Ultron (photo ci-dessus) qui a suscité l'intérêt de plus de 41 millions de pirates. Viennent ensuite, dans l'ordre, Jurassic World, Mad Max: Fury Road, American Sniper, Cinquante nuances de Grey, Le Hobbit : la Bataille des Cinq armées, Terminator Genisys et enfin Kingsman : Services secrets. Pour bien comprendre à quel point cette année fut énorme en terme de téléchargement illégal, le dernier film cité a été piraté un peu plus de 30 millions de fois, soit l'équivalent des téléchargement illégaux du Le Loup de Wall Street en 2014.
Impossible de savoir dans quelle mesure ces pratiques ont impacté le box-office, mais paradoxalement ce dernier se porte très bien avec notamment cinq films au-dessus du milliard de recettes. Ce qui n'excuse bien sûr en rien le piratage, mais qui explique la tendance hollywoodienne à se cantonner aux reboots, remake et suites de grosses franchises. On a le cinéma que l'on mérite après tout !
publié le 28 décembre, Hawoly Ba
