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Diabolo menthe fête ses 40 ans avec un retour au cinéma

Valerie Stano, Anne Guillard, Eleonore Klarwein et Diane Kurys sur le tournage du film

© Keystone-France, Getty Images

Pour ses 40 bougies, le long-métrage de Diane Kurys s'est vu offrir une projection en version restaurée dans trois salles obscures parisiennes depuis ce mercredi 16 août, à l'Arlequin (VIe), au Majestic Bastille (XIe) et au Majestic Passy (XVIe). L'occasion de revenir sur trois anecdotes autour du film culte de toute une génération.

1963. C'est la rentrée des classes pour Frédérique et sa soeur Anne. Face aux parents dépassés et aux professeurs rigides, l'une rêve d'amour et commence à s'intéresser à la politique, l'autre accumule les mauvaises notes et ne pense qu'à la prochaine boum. "Diabolo menthe", c'est en somme l'image de toute une génération, où filles et garçons ne côtoyaient pas les mêmes établissements scolaires et où le transistor était le meilleur des échappatoires.

À l'origine, un projet de roman

Diane Kurys raconte à Vanity Fair que c'est son compagnon, le réalisateur Alexandre Arcady qui lui dit d'en faire un scénario en 1976. "Ça fait huit ans que je suis comédienne, mais je n'en ai pas le talent. Alors je vais essayer de réaliser mon film", se souvient-elle.

Une histoire de vengeance

"J'ai fait Diabolo pour me venger de ma mère et de ma soeur aînée. Elles étaient dures avec moi quand j'étais petite", explique la réalisatrice au magazine. Et de poursuivre : "Je n'ai pas pu m'empêcher d'envoyer une pique à Nadia en inscrivant à l'écran : 'À ma soeur, qui ne m'a toujours pas rendu mon pull orange.'"

Retour là où tout a commencé

Au lycée Jules Ferry à Paris. "Le tournage a été un moment de bonheur absolu, parce qu'on a envahi un lycée où j'avais passé probablement les pires années de ma vie (...) pour y faire la révolution", se souvient Diane Kurys au micro de Culturebox.

publié le 18 août, Jessica Rat

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