Carrie Fisher : l'héroïne de Star Wars impliquée dans une affaire sordide
© Bakounine, Abaca
Carrie Fisher dans la tourmente ! Si la carrière de l'actrice est au beau fixe depuis qu'elle a repris son rôle culte de la princesse Leia dans le dernier volet de la saga Star Wars, sa vie privée est entachée par une triste histoire de drogue pour laquelle elle sera bientôt jugée.
Le Hollywood Reporter rapporte en effet que Carrie Fisher va se retrouver au tribunal dès le mois prochain pour complicité dans une affaire de négligence ayant entraîné la mort, en l'occurrence celle d'une actrice nommée Amy Breliant. Un procès que la comédienne espérait éviter, assurant qu'elle n'avait rien à voir avec le décès de la jeune femme, mais une juge californienne ne l'a pas entendu de cette oreille puisqu'elle a débouté sa demande de ne pas être citée dans le procès.
Carrie Fisher face à la justice
L'héroïne de Star Wars sera donc jugée pour cette histoire remontant à 2010. À l'époque, Fisher louait sa maison d'amis à Warren Boyd, un ancien toxicomane, pour la somme de 10 000 dollars par semaine. Le jeune homme y logeait des personnes également toxicomanes et avait pour but de les aider à surmonter leurs addictions. Ce qui n'est malheureusement pas arrivé avec Amy Breliant, décédée d'une overdose d'héroïne deux mois après avoir vécu dans la maison située sur la propriété de l'actrice à Los Angeles.
Selon les avocats de la famille de la défunte, "Warren Boyd se servait du statut de célébrité de Carrie Fisher pour donner du crédit à son programme de désintoxication frauduleux qui a entraîné la mort de Amy".
L'actrice, vue dernièrement dans "Star Wars : Le Réveil de la Force", est donc mêlée à cette affaire en tant que complice pour avoir reçu de l'argent de la part de Boyd. Elle a déclaré à ce propos : "Je ressens beaucoup de compassion pour tous parents qui perdent leur enfant d'une mort prématurée. J'ai une fille. Perdre un enfant est une tragédie inimaginable et la peine ressentie doit être dévastatrice. Malheureusement, je ne peux pas parler des détails de cette affaire car elle est en cours."
publié le 2 novembre, Marine de Guilhermier
