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Bridget Jones Baby : Colin Firth plus fun que Mark Darcy ?

Renée Zellweger et Colin Firth réunis pour la troisième fois dans

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Sorti ce mercredi en salle, "Bridget Jones Baby" suit les nouvelles mésaventures de son héroïne, désormais quarantenaire et redevenue célibataire. À cette occasion, Madame Figaro a eu la chance de rencontrer le trio d'acteurs vedette du film, Renée Zellweger, Colin Firth et Patrick Dempsey, pour quelques confidences savoureuses.

L'un des grands changements de ce troisième opus, c'est l'arrivée au casting de Patrick Dempsey, ex-docteur Mamour de "Grey's Anatomy" recruté sur le film pour palier à l'absence de Hugh Grant, inoubliable interprète du séduisant Daniel Cleaver. Un challenge "un peu intimidant au départ" comme le confie Dempsey, qui se réjouit malgré tout d'avoir été "accueilli les bras ouverts" par l'équipe. Et de poursuivre : "Ce n'est pas comme si Hugh Grant avait disparu hier, et que je devais le remplacer au pied levé. Le dernier volet de Bridget Jones date de 2004. Nous sommes donc partis sur de nouvelles bases. Jack Quant n'a pas grand-chose à voir avec Daniel Cleaver."

Mais si Hugh Grant a passé son tour cette fois-ci, Colin Firth lui, s'est une nouvelle fois glissé dans le costume d'avocat de Mark Darcy, un personnage avec lequel il ne partage pourtant que peu de traits de personnalité d'après ses dires. Interrogé à ce sujet par Madame Figaro, il explique : "Ce qui est sûr, c'est que je suis beaucoup beaucoup moins constipé que Mark Darcy. Heureusement, mes émotions sont plus accessibles que les siennes. Et puis je ne suis pas un brillant avocat des droits de l'homme, alors..." Et sa partenaire Renée Zellweger d'ajouter : "Colin est vraiment très drôle. Il rit tout le temps, et même trop."

Un personnage universel

Finalement, Renée Zellweger revient sur ce qui fait, selon elle, toute la force de son héroïne fétiche. Elle assure ainsi : "Helen Fielding (l'auteure de la saga littéraire, NDLR) a créé un personnage auquel les femmes, et même les hommes, ont pu universellement s'identifier. Dans ses imperfections, ses angoisses, ses efforts pour être à la hauteur, pour faire face à la pression sociale. On s'est tous reconnus dans la désillusion de Bridget Jones, dans ce grand écart entre les choses que l'on est censé avoir achevées dans une vie rêvée, et les choses que l'on a concrètement accomplies dans la vraie vie. Bridget Jones incarne cette vérité, et grâce à elle, on a forcément un peu démystifié les grandes et impossibles ambitions des trentenaires d'aujourd'hui."

En effet, qui ne s'est jamais identifié aux galères de Bridget Jones, à son incapacité de tenir ses bonnes résolutions, ou encore à sa scène de déprime culte, un pot de glace à la main chantant à tue-tête le refrain de All by myself ? Symbole de l'entrée dans la trentaine, la célibattante la plus populaire du grand écran explore désormais, avec "Bridget Jones Baby", le passage à la quarantaine. À découvrir dès aujourd'hui dans votre cinéma préféré.

publié le 5 octobre, Pauline Julien

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