Actus cinéma

Anton Yelchin : 3 films qui ont marqué sa carrière

Anton Yelchin à la Mostra de Venise, le 3 septembre 2014.

© Marco Piovanotto, Abaca

Les drapeaux sont en berne à Hollywood. L'industrie du cinéma vient en effet de perdre l'un de ses talents les plus prometteurs : Anton Yelchin. Le jeune comédien, dont la carrière était en plein essor, est décédé ce dimanche 19 juin 2016, suite à un triste accident de voiture. Il avait 27 ans et une filmographie bien garnie dans laquelle se côtoyaient aussi bien des pépites indé que des blockbusters grand public. Retour sur trois films qui ont marqué le parcours de cette étoile qui s'est éteinte bien trop tôt. Alpha Dog (2006) En 2006, Anton Yelchin a déjà un curriculum vitae chargé (Coeurs perdus en Atlantide, Le Masque de l'Araignée...), mais ne jouit pas encore d'une notoriété publique. Il faut attendre sa rencontre avec Nick Cassavetes pour que le tir soit corrigé. Le réalisateur, impressionné par le talent du jeune comédien, lui offre le rôle très prisé de Zack Mazursky dans le drame Alpha Dog. Inspiré d'une histoire vraie, le film relate le "kidnapping" de ce jeune garçon désoeuvré, sa cavale avec une bande de jeunes dealeurs et la conclusion tragique de cette fugue. Alpha Dog rencontre un franc succès, révélant au monde entier le visage chérubin et le jeu d'acteur sensible d'Anton Yelchin. Star Trek (2009) Désormais populaire, Anton Yelchin obtient sans difficulté son billet à bord de l'Enterprise. Pour le reboot du space-opéra culte Star Trek orchestré par J.J. Abrams, il incarne l'officer Pavel Chekov, personnage avec lequel il a en commun des origines russes. Charismatique, loyal et attachant, le nouveau Pavel Chekov est apprécié des "Trekkies" (le petit nom des fans de Star Trek). Le Star Trek version 2009 est également plébiscité, ouvrant la voie à deux suites, toujours avec Yelchin au générique : Star Trek Into Darkness en 2013 et Star Trek Sans Limites qui sortira dans nos salles 22 juillet 2016. Ce dernier sera l'un des quelques films posthumes de l'acteur. Green Room (2016) On se souviendra de Green Room comme étant le dernier film d'Anton Yelchin sorti en salles de son vivant. Et quel film ! Une prise de risque comme on en voit peu au cinéma et un projet des plus excitants. Dirigé par Jeremy Saulnier, la nouvelle coqueluche du cinéma indépendant, l'américano-russe interprète le leader d'un groupe de rock underground, séquestré par une bande de skinheads néonazis. Comme son prédécesseur Blue Ruin, Green Room est adoubé par la presse, qui salue notamment la performance subtile et intense de son acteur principal. Deux adjectifs, qu'on pourrait également emprunter, pour décrire la brève carrière de ce talent parti tôt.

publié le 20 juin, Marc-Emmanuel Adjou

Liens commerciaux