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Alice au Pays des Merveilles de Tim Burton sert à diagnostiquer les psychoses

Alice au Pays des Merveilles

© Walt Disney Studios Motion Pictures France, DR

Au-delà d'avoir cartonné dans le monde entier et rapporté plus d'un milliard de dollars en 2010, l'adaptation d'Alice au Pays des Merveilles signée Tim Burton semble être dotée d'une qualité pour le moins surprenante. Un groupe de chercheurs finlandais assure ainsi que le long-métrage porté par Johnny Depp et Mia Wasikowska permettrait de diagnostiquer les personnes souffrant de psychoses.

Voilà un détail auquel le réalisateur d'Edward aux mains d'argent n'avait sans doute pas pensé : sa relecture du roman de Lewis Carroll servirait à identifier les patients psychotiques. D'après le site Van Winkle's, plusieurs scientifiques de l'Université d'Aalto à Helsinki auraient en effet eu l'idée d'utiliser Alice au Pays des Merveilles, qui joue sur la perception de la réalité dans un univers hautement fantastique, pour leurs travaux de recherche sur les psychoses. Une expérience qui se serait révélée plutôt efficace.

Deux groupes de spectateurs ont ainsi été formés : le premier, composé d'individus n'ayant jamais souffert de psychose, et le second, formé de personnes ayant déjà vécu au moins un épisode psychotique. Les résultats sont formels : dans 80% des cas, l'activité cérébrale du deuxième groupe était très différente de celle du premier. Une partie bien spécifique du cerveau appelée précuneus aurait tout particulièrement réagi au long-métrage.

Cette expérience devrait donc permettre à la communauté scientifique de réaliser une avancée importante dans l'étude des psychoses. En se concentrant sur ce fameux précuneus, les chercheurs pourraient en effet réussir à diagnostiquer plus rapidement les patients susceptibles de souffrir d'épisodes psychotiques.

Les scientifiques doivent donc se réjouir de la sortie prochaine d'Alice de l'autre côté du miroir, suite du film de Tim Burton réalisée cette fois-ci par James Bobin et attendue chez nous pour le 1er juin 2016.

publié le 25 septembre, Pauline Julien

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