Actus cinéma

3 films de Bourvil à (re)voir

Il y a tout juste 100 ans naissait, le 27 juillet 1917, un des plus grands noms du cinéma français : Bourvil. Alors qu'il a quitté ce monde il y a déjà près de 47 ans, le 23 septembre 1970, au jeune âge de 53 ans, cet anniversaire est l'occasion de (re)découvrir quelques-uns de ses films culte. En voici trois, aussi divers que mémorables.

"Les Grandes gueules" de Robert Enrico (1965)

Après avoir longuement vécu au Canada, Hector Valentin, que joue Bourvil, revient dans ses Vosges natales pour remettre sur pied la scierie dont il vient d'hériter. Pour ce faire, il embauche quelques repris de justice... Dont Laurent, incarné par un certain Lino Ventura dans cette comédie dramatique franco-italienne.

"La Grande vadrouille" de Gérard Oury (1966)

Sa plus fameuse comédie, adoubée "film préféré des Français" par un sondage BVA en 2016. Lui, joue un peintre en bâtiment bonne patte. Louis de Funès, mythique lui aussi, y incarne un chef d'orchestre grincheux. Soit un duo improbable, que tout oppose même... Jusqu'à ce qu'ils se retrouvent, lorsque des parachutistes atterrissent chez eux par le plus grand des hasards, acteurs de la Résistance en pleine Seconde Guerre mondiale !

"Le Cercle rouge" de Jean-Pierre Melville (1970)

Face à Alain Delon, dans la peau du malfrat Corey, et d'Yves Montand, dans celle d'un ancien policier alcoolique, celui qui est exceptionnellement crédité au nom d'André Bourvil incarne un commissaire dénommé Mattei dans ce polar acclamé de la critique. Décédé l'année-même de la sortie en salle de ce film, il y fait son avant-dernière apparition à l'écran - avant "Le Mur de l'Atlantique", de Marcel Camus.

publié le 27 juillet, Jessica Rat

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