Actus cinéma

120 battements par minute taclé par un producteur homophobe ?

Arnaud Valois dans le film

© Salzgeber & Co. Medien GmbH, DR

En apprenant que le film de Robin Campillo représentera la France aux Oscars, Vincent Maraval, responsable des ventes internationales du film concurrent "Le Redoutable", s'est fendu de deux tweets jugés homophobes.

Déjà couronné du Grand Prix du Jury et du Prix Fipresci (prix de la Fédération internationale de la presse cinématographique) à Cannes, ainsi que du Prix du Public au Festival du Film de Cabourg, "120 battements par minute" représentera la France aux Academy Awards 2018. Au grand dam de Vincent Maraval, responsable des ventes internationales du long-métrage concurrent potentiel dans la catégorie du Meilleur film étranger aux Oscars, "Le Redoutable".

Lorsque le mensuel SoFilm a annoncé sur Twitter, le 19 septembre 2017, l'entrée en compétition de "120 battements par minute" aux Oscars, le producteur concurrent s'est immédiatement fendu d'un tweet sans équivoque : "La desgreable impression de se faire enculé (sic)." En plus d'être fâché avec son clavier et les règles élémentaires de la grammaire, il persiste et signe un deuxième tweet légèrement plus imagé : "J ai vu le campillo, ça m à retourné (sic)."

Des messages polémiques, que les Inrocks qualifient d'"homophobie décomplexée" dans un article paru le 20 septembre, rappelant "que le film de Campillo évoque une époque où ceux qui prenaient plaisir à s'enculer en crevaient, par dizaines de milliers, dans l'indifférence de la société et des pouvoirs publics". Vincent Maraval assume en répondant sur Twitter : "j adore les blagues homophobes anti sémites racistes anti catho et tout ce pquoi la bonne pensée parisienne a défilé il n y a que 2 ans (sic)."

publié le 21 septembre, Anthony Vincent

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